Detox par l'alimentation vivante - semaine 8 : Résister à la tentation !

Santé

Alalala... pas facile d'être confrontée à la "tentation" ?!

Pour mon cas, c'est tous les matins... Bes oui, car  au petit déjeuner, assit sagement devant mon nez, lui mon mari se régale avec son somptueux pain maison qui finalement pour moi semble être un pêché capital.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé de le réintroduire. Mais celui ci contient un petite dose de gluten, que mon corps a décidé de ne plus accepter "du tout" (le gluten pour ceux qui ne le savent pas, j'y suis allergique)

Allergique ou pas, ce pain me fait saliver et crée en moi un vraie frustration. Il sent tellement, tellement bon, le vil !

Non seulement j'y suis allergique, mais il ne rentre pas vraiment dans un chemin d'alimentation cru.

En cette 8ième semaine, parlons de la tentation et de la frustration.

C'est drôle cette obsession du plaisir immédiat, capable de mettre sous silence tous les maux et les problèmes que ça peut engendrer dans les heures, les mois, les années qui suivrons ce plaisir répété, juste pour contenter des envies obsessionnelles ?!

Je pense que quand on passe à l'alimentation vivante, c'est ça aussi... savoir ne pas écouter son mentale qui lui est "formaté" dans ce besoin de plaisir immédiat, à la demande et qui ne conscientise absolument pas l'acte répressif et ne voit pas plus loin que le moment présent.

Alors quoi ?

Je ne dis pas que le moment présent ne compte pas.

Mais tout de même... l'excuse du "tant pis, j'en ai trop envie" et "j’occulte la sagesse et les maux que ça va me faire vivre par après"... c'est tout de même tout sauf un acte d'amour pour soi même.

Ne dit on pas que "notre futur sera le résultat de notre présent" ?

Finalement on en est tous là, non ?!

Peut être que pour vous ce n'est pas un bon pain maison qui anime vos envies "d'écarts de désamour de votre organisme", mais un gros morceau de viande avec une sauce à la crème bien grasse, une pizza industrielle, un choux à la crème, un fromage, des biscuits, des chips ?!

Oh, ne croyais pas que je suis blanche comme neige.

Ce délicieux pain, et bien j'y ai tout de même succombé plusieurs matins de suite (une semaine). Avec a chaque fois un "hummm !" en croquant dans mes tartines... et cela en toute conscience que "bes non, mon organisme lui n'en veut pas de ce pain là, mais mon esprit lui OUI !"...  j'étais bien aise de ne pas écouter cette sagesse du corps et de ne me raccrocher qu'aux 10 minutes maxi de plaisir que j'allais en retirer... pour ensuite passer des heures à regretter mon choix, pleines de crampes intestinales et surtout avec une fatigue grandissante qui me m'était toujours plus chaos les jours s’additionnant.

Oh, je ne m'inflige rien pour autant. Il faut faire les choses a son rythme, faire ses propres expériences même si elles sont mauvaises et qu'on les regrettes (souvent).

Ce n'est pas la peine de se taper sur les doigts a chaque écarts.

Il faut être doux et comprendre qu'on ne change pas des habitudes alimentaires basées sur des dizaines d'années en tout juste quelques semaines.

Mais tout de même... je trouve drôle cette façon consciente de savoir "que c'est mal, qu'on va le regretter, qu'on s’empoisonne à petit feu" et de quand même choisir de "le faire" pour un plaisir tellement court  ?!

Vous me direz, ce serait bien évidement plus facile si je n'avais pas "l'objet" du délie tous les matins devant les yeux et sous le nez "Ça va de soi !".

D'ailleurs, dans l'absolu, pour ne pas être tenter par des aliments "cochonneries", je vous conseille bien sur de ne pas les acheter et de ne pas vous donner l'opportunité de les trouver a disposition dans vos placards. (logique non ?! Faut pas être sadomasochiste non plus !)
Un exemple tout simple : le fromage. Pourquoi en acheter et en mettre à disposition dans votre frigo si vous avez choisi d'essayer de vivre sans ?! Pour ne pas en manger, il vous suffit de ne pas en acheter.

Vivre, ce n'est pas vivre dans sa grotte, tout seul, loin de toutes ses tentations.C'est vivre avec les autres, et pour ma part un mari qui adore son pain "et comme je le comprends!".

Donc même si ça reste le seul "aliment défaut" pour moi... et bien il va bien falloir que je fasse avec le fait que tout les matins je vais l'avoir sous mon nez (fichtre!).

La solution ultime ne serait elle pas celle ci ?!

Jouer un tour de passe passe à l'esprit ! C'est bien connue, l'interdit fait envie, obsède même parfois...

Ne pas lui dire "plus jamais"... mais simplement lui dire "oui cet aliment ne t'es pas interdit, mais "tu le mangeras plus tard, pas tout de suite".

Et puis finalement... la journée passant ou même les jours passants, cette envie irrépressible se fera moindre car on lui laisse "la place d'exister".

Aussi, dans les faits elle n'aura plus besoin de se faire si oppressante car d'autres plaisirs lui feront la part belle.

Oui, car sans rire, faut pas dramatiser le tableau non plus ! Restons réaliste !... Manger cru, c'est avant tout "se régaler", "se faire plaisir" et "jouir" gustativement parlant d'un bonheur tous les jours renouvelé autour de la diversité des couleurs, des saveurs, des textures de cette richesse végétale !

D'ailleurs, en cette 8ième semaine, je peux vous dire, que je conscientise le fait que je n'ai jamais eu le sentiment d'autant me régaler qu'aujourd'hui que je mange cru !

Par contre... on ne se "dé-formate pas" du jour au lendemain, et bien sur il arrive que parfois (et particulièrement dans les débuts) d'avoir envie d'aliments en "total contradiction" avec notre chemin alimentaire.

Évidement, cela peut être frustrant et compliqué à gérer avec soi même mais aussi avec les autres qui nous confrontent encore plus avec ces anciennes habitudes/envies.

"Relax"... le chemin est si bon !