Alimentation vivante - crue à 75% : Réflexion sur la notion du tout "Crusiné" partie 1/2
❖ Santé
Je vous propose de parler "Crusine", aujourd'hui !
Encore une fois, voilà simplement un message de mon cheminement et de mes réflexions sur mon approche de l'alimentation crue, je ne détiens aucunes vérités et je ne cherche pas à vous convertir, mais à partager des idées et des ressentis qui sont les miens.
La question que je me suis posée, est de savoir si finalement cette obsession de vouloir tout "Crusiner" par laquelle je suis passée, n'était finalement pas une "nouvelle" façon de déshabiller et "rhabiller" des aliments qui n'en n'ont pas besoin ?
Peut être que c'est une façon "de faire passer" un choix alimentaire au près des autres ?! Est ce que vouloir "trop en faire" pour "transformer" des aliments crus et bruts, ne serait il pas une façon de remplir le vide de l'alimentation "conventionnelle" et essayer de se muer socialement ?
Pour ma part, j'ai finit par penser que "tout" crusiner n'était pas une solution santé, ni même un chemin paisible.
Finalement tout dépends du choix par lequel on a décidé d'aborder l'alimentation crue ?!
Pour moi, l'alimentation crue, c'est avant toute chose, un choix physiologique, de santé, un gain de temps, un art du préparé "simple" et une façon respectueuse de garder les aliments dans un concept le plus brut possible.
Je ne dis pas que je suis contre la "Crusine", mais aujourd'hui, je suis pour une approche alimentaire sans complication.
Fut un moment, j'ai essayé d'ailleurs de presque tout "crusiner"... mais finalement même si c'était super bon, j'ai eu l'impression de perdre l'essence même de mon chemin et de ce qui me donnait un sentiment d'harmonie entre le contenue de mon assiette, ma digestion et mon ressenti vitale.
Savoir se contenter de mets simples, pour exhaler ensuite le plaisir des préparations "Crusinées" à l'occasion, pourquoi pas ?!
Souvent quand je "Crusine" je fais des tas de mélanges. Tous ces mélanges, forment une sorte de chose délicieuse... qui finalement, je m'en suis rendue compte, ne sont que des associations qui fatiguent mon organisme.
C'est une sensation et une réflexion qui m'est venue sans trop y réfléchir.
Un midi, en sortant de table d'un repas "crusinée", avec tout pleins de mélanges et pourtant définitivement très bon... j'ai eu la conviction que j'avais besoin de me nettoyer, de me purifier. Étrange, car l'alimentation crue est sensée nous donner ce sentiment de légerté intestinal, physique et psychologique.
Pourtant, je me sentais "pleine" comme une barrique de tout ce "gloubiboulga" d'ingrédients, fatiguée.
Je l'ai ressenti "physiologiquement" "c'était trop", "trop d'ingrédients, trop de mélange". J'ai eu envie de "compter" combien finalement d'aliments différents je venais d'avaler ?!... "10" ! Dix aliments différents, tous bien et joliment mélangés dans mon pauvre estomac.
Mon corps m'a fait signe que ce n'était finalement pas tout a fait ce qui l'apaisait.
J'ai fait mes propres expériences... et en effet, aucun doute la dessus. Moins j'additionne toutes sortes d'aliments crus (et ou pas), plus je me sens BIEN.
Certain parleront "de frugalité" ?! Non, pour moi cela ne l'est pas. C'est savoir apprécier un aliment pour ce qu'il est et non pas pour ce avec quoi on l'a marié pour le "transformer" et finalement faire disparaitre son essence à souvent plus de 50%.
J'aime avoir en "gros" trois ingrédients (quatre grand maximum) qui vont former mes repas.
Bien sur je ne compte pas la sauce vinaigrette, les huiles première pression à froid, les condiments,... mais par exemple, un repas comprenant deux salades différentes "simples" et du quinoa ou des pommes de terre vapeur, seront largement me sustenter au quotidien.
Vouloir en "faire trop", "tout le temps"... non, pour moi, ça n'a pas (plus) de sens.
Ps : Amusez vous à compter le nombre d'aliments que vous introduisez dans un même repas...et visualisez tout ça dans votre estomac...