Mon approche crudivore, vegan, vegetarienne, frugivore... oui, mais pas de façon conventionnelle :)
❖ Santé
Souvent on me demande pourquoi je ne suis pas (plus) 100% crudivore, végétarienne, végétalienne, frugivore ?
Alors oui je le suis toujours, mais pas d'une façon conventionnelle ;)
Voici mon approche :
J'ai décidé de simplement "vivre".
J'ai voulu rentrer dans des "cases", des "étiquettes". J'avais l'impression d'exister, d'être moi en mieux. Sauf que je ne pensais plus qu'à mon alimentation.
Toutes mes pensées, mes réflexions, mon énergie, mon temps était dédiée a ma façon de manger.
Finalement il n'y avait plus que ça qui m'animait et j'étais prête a vivre une vie d’ermite pour ça.
Moi et mon assiette. Mes choix et surtout ne pas m'en détourner, c'est tout ce qui m'importait.
Oui le cru vegan pauvre en graisse ne m'a pas réussit car j'ai gravement manqué d'acides aminés et d'acides gras.
J'ai été en mauvaise santé et j'ai su tirer des conclusions de mon expérience.
J'ai alors compris que je n'étais pas plus heureuse dans ma prison doré où finalement j'étais celle qui avait imposé les limites. Je me devais d'écouter mon corps. Et arrêter de tout remettre sur le dos de la "detox".
J'ai donc choisi de me poser les bonnes questions et accepter de ne pas porter d'étiquettes.
De manger énormément de cru, mais pas que.
D'être contre la barbarie animale, les lobies, la cruauté infligée aux animaux et pourtant de tolérer de manger de temps en temps un produit animal que j'aurais choisi en conscience et qui reste "occasionnel".
De boire des jus, et d'investir beaucoup d'argents dans les légumes et les fruits bio et accepter que je peux manger beaucoup de cru et quand même du cuit. Que ça ne me tuera pas et que ça ne remettra pas non plus en cause mes convictions, mes connaissances, ni même ma santé.
J'ai choisi de ne pas être une 100% pour avoir l'impression que ma vie ne dépends pas juste de ce que je décide d'avaler. Je sais que je ne serais pas malade au moindre écart, car mon corps sera encore en capacité de "trier".
Je sais aujourd'hui que l'alimentation est essentielle pour la vie et la bonne santé.
Mais je sais aussi que je peux me montrer plus souple et accepter de manger une part de far breton (san gluten et sans lait) par ce que ça rends si heureuse une jolie grand mère pour qui c'est un acte d'amour.
Ou encore manger du poisson frais, pendant des vacances, bien plus souvent que ce que j'en mange en temps normal, car je sais que je ne ferais pas ça tout le temps et que ce n'est qu'exceptionnel.
Finalement, je porte des étiquettes, mais elles changent selon les jours, les moments et les situations.
Sur un mois je peux par exemple être végétarienne pendant 21 jours. Je peux être végétalienne pendant 18 jours. Je peux être frugivore pendant 5 jours et crudivore pendant 20 jours.... et ainsi comme ça, j’oscille tel le mouvement parfait des vagues sans pour autant perdre de vu le chemin que je sais être le bon.
Quand on porte une "étiquette", c'est comme si "on devait des comptes à quelqu'un".
Je n'ai envie de rendre de compte à personne.
Mon seul but est d'être moi au mieux de ma forme, en accords avec mes convictions, tout en étant en pleine conscience mais aussi en restant un minimum sociale... en acceptant de partager une part de vie avec les autres même si ce n'est pas toujours en parfait accord avec les choix que je fais chez moi.